Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le site de la CNT Boulanger
  • : Blog de la section syndicale de l'entrepôt Boulanger à hénin-beaumont
  • Contact

Texte Libre

P2P


Recherche

Les Nanards !

12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 04:56

noklaÏ sarkhozy s'est efforcé vendredi d'apaiser le malaise du secteur hospitalier après une série de décès tragiques qui a relancé la polémique sur les moyens du secteur de santé, mais a exclu de débloquer de nouveaux fonds.

Profitant de l'inauguration du nouvel hôpital civil de Strasbourg, le chef de l'Etat a tenu à saluer «l'engagement exemplaire» des personnels de santé et à les assurer de la «solidarité de la nation», avant de leur expliquer que l'hôpital public ne souffrait pas d'un problème de moyens mais plutôt d'un déficit d'organisation.


«Les drames récents sont exceptionnels et ne sauraient remettre en cause la confiance que la nation porte à l'hôpital et à ses personnels», a déclaré Nicolas Sarkozy en évoquant les décès survenus pendant les fêtes de fin d'année dans plusieurs hôpitaux. «Notre système hospitalier est l'un des meilleurs au monde».

«L'hôpital est une institution trop importante pour les Français pour qu'il soit le lieu de polémiques parfaitement déplacées», a-t-il lancé à ceux qui, syndicats ou opposition, ont accusé le manque de moyens d'être à l'origine de ces drames.


"Une infirmière pour 30 patients"

Pour cette inédite cérémonie de voeux délocalisée dans la capitale alsacienne, le président est arrivé dans l'hôpital civil flambant neuf sous les cris et les sifflets d'une bonne centaine de manifestants, en grève et réclamant précisément plus de moyens et d'effectifs. Les personnels des urgences ont ainsi souligné que, pendant sa visite, plus aucun lit n'était disponible en médecine.

«Quand on est une infirmière pour 30 patients, il est impossible de faire des soins correctement», a déploré une des manifestantes, Valérie Stocker.

A ces inquiétudes «parfaitement légitimes», Nicolas Sarkozy a répondu par des chiffres montrant selon lui que l'hôpital souffrait plutôt d'un problème de désorganisation que d'un manque de soutien financier de l'Etat.

«Entre 1998 et 2008, j'ai pris cette période parce qu'il y a eu des gouvernements de droite et de gauche, la France, au travers des dépenses de l'assurance maladie au profit des hôpitaux, a augmenté le budget de 50%. C'est 23 milliards d'euros de plus pour l'hôpital au cours des dix derniers années», a-t-il lancé à un auditoire plutôt sceptique.


Des chiffres contestés par des syndicats du secteur, qui ont demandé une modification du mode de financement du système de santé et des hôpitaux. La CGT-santé, premier syndicat des hôpitaux, relevant que les «exonérations de cotisations sociales» représentaient précisément en 2006... 23,6 milliards.

"Est-ce que l'argent est parfaitement utilisé ?"

«Je peux pas simplement dire plus d'argent, plus de personnels, plus de moyens», a plaidé le chef de l'Etat. «L'argent, il a été mis par la collectivité, mais est-ce qu'il est parfaitement utilisé, est-ce qu'on peut pas faire mieux ?»

«Le défi de l'hôpital d'aujourd'hui, c'est que cet argent qui est nécessaire soit plus efficace parce que l'hôpital doit être mieux organisé», a-t-il poursuivi, en rendant responsable l'application «désastreuse» des 35 heures.

Il a défendu le projet de loi «Hôpital, patients, santé, territoires» de sa ministre de la Santé Roselyne Bachelot, qui viendra au Parlement le mois prochain. De nombreux syndicats hospitaliers y sont hostiles et ont appelé à participer à la journée nationale de «mobilisation» du 29 janvier.

«Aujourd'hui M. Sarkozy dit aux personnels hospitaliers je vous aime, on vous aime, mais ce n'est pas de compassion dont ont besoin les personnels hospitaliers, ils ont besoin des moyens pour pouvoir mieux soigner les malades», a réagi la première secrétaire du PS Martine Aubry.

L'ex-UMP Nicolas Dupont-Aignan a pour sa part estimé que les professions concernées ressentiront «très légitimement un profond sentiment d'injustice».

AFP


Déja, à toutes et à tous je me permet de vous souhaiter une trés bonne année, et ce malgrés les nuages qui s'ammoncellent au dessus de nos têtes au fûr et à mesure que le temps avance. Il y a peu j'avais poster un article ou je parlai de la casse du système de santé actuelle (les medecins étrangers, la fermeture des services, et enfin les hopitaux non rentables).

A la lecture de cet article, l'autre soir, je n'ai pu que grommeler dans mon coin, sur la réelle motivation de ce mec, oui qu'a t'il donc à vouloir casser le meilleur système de santé social au monde, pourquoi veut il généraliser  les assurances privées ? A bien y regarder il confond surement hopital publique et pôle médicalisé privé. Mais ce qui m'ennui le plus ce n'est pas la totale inaptitude de ce gouvernement à prendre des vraies mesures humaines, nan ce n'est pas ça, ce qui m'ennui réellement c'est la capacité de ce gouvernement à faire passer des textes de lois dans le seul interet des grandes firmes médicales pour un peu plus les engraisser, au passage l'état se désengage de plus en plus d'ou de substentielles économies réalisées sur le dos de gens malades ndlr...

Prendre comme argumentaire le temps de travail dans les hopitaux et fustiger les 35 heures, quoi de plus normal, je ne sais pas vous, mais si vous connaissez une infirmière ou un medecin qui fait "réellement" 35 heures par semaine dans le publique... écrivez moi... je lui érigerai une statue... plus sérieusement ce mec se fout de la gueule du monde, déja nommé bachelot à la santé, c'est comme si on nommait Gilbert Montagné ministre des ophtalmos! Mais prétendre que l'hopital souffre d'un manque de temp de travail et d'organisation c'est quand même sacrément gonfler. Pour simple preuve, allez dans n'importe quel hopital, regardez comment fonctionne par exemple un service d'urgence, certes il y a de l'attente, certes tout n'est pas parfait... mais tout est huilé et synchronisé de manière méthodique et chirurgicale, le hasard n'y a pas sa place, mais peut être en parlant d'hopitaux "désorganisés" starkozhy faisait surement allusions aux hopitaux et  services ou les spécialités ne rapportent pas un clou ? nan ?

Vouloir à tout prix rentabiliser le service publique, quitte en cela à le privatiser, n'est ni plus ni moins que la suite logique de la politique libérale désastreuse qui a conduit l'économie mondiale à se peter la gueule. J'attire votre attention, non pas sur les agissements du chef de l'état dans le seul but de servir les grandes familles et lobbys du secteur de la santé, mais sur un futur qui se dessine de plus en plus sombre pour les plus démunis.

Mais à tout cela il y a une éxplication rationnelle...






Partager cet article
Repost0

commentaires