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Les Nanards !

1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 22:20

HIPHOP Sydney
envoyé par SamXR30
A l'époque c'était eux !

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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 22:01
Dailleurs je résiste à peine...
J'ten remet une couche camarade !

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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 21:51
Quand on y est, on a envis d'y rester ...


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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 21:39
Maracaña
Ivete sangalo
Brazil



j'y suis déja !


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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 21:37
Colombes
Hauts de seine
France
Brésil
Salvador



Timbalada
Olodum

et ... Batucados colombes...



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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 21:34
Pour ma nièce chérie !


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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 16:14
Fréderic Nihous ... chasse peche nature et tradition  ( et connerie aussi )


Ben recyclé en ami des animeaux !

Vu en foret de Fontainebleau le 26/09/2008




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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 14:56

Rachida dati ... enceinte...      On s'en bat les couilles...

Larcher vainqueur des primaires de l'ump pour la présidence du sénat ... ça laisse reveur !

Des milliers de chomeurs en plus !   Encore des fénéasses... pffffffff.

Accident de scoot', le fils à sarko acquité ? Ben alors... Qui a dit que les magistrats n'avaient pas le droit d'être des enculés !
Remarquez c'est peut être les mêmes qui, quelques années aupparavant s'étaient distingués, lors de l'enquête avec tests adn et tout le toutim pour le scoot volé à son fils.



Le ministre du budget, était l’invité de l’ESCP, la prestigieuse école de commerce parisienne, concurrente d’HEC, le 30 septembre en fin d’après-midi. Bien que la direction de l’école avait soigneusement filtré les questions, en accord avec Woerth, un étudiant « rebelle » a néanmoins osé poser une question imprévue : pourquoi avoir annoncé des prévisions de croissance aussi erronées ? Eric Woerth ne s’est pas démonté : « Les prévisions sont toujours fausses car jamais exactes, mais elles ont un effet positif sur le moral des Français ». Il a surtout insisté sur cet aspect, lâchant au final qu’il fallait bien… motiver la population.

Poncelet rennonce à son appartement de fonction de 200 m2...   Et un sdf de plus... un !

L'otan demande l'envoi de renforts en Afghanistan... Bon il fout quoi sarko là !

Sanofi-Aventis =   -800 postes, le taulier des la banque Dexia ( sauvée de la faillite ) pourrait partir avec 3,7 millions d'euros... Vive la justice.

Bachelot veut taxer les mutuelles... faut bien qu'ils vivent ces gens là !

Le PS...  Qui ça ?

Et comme chantait renaud...   


SOCIETE TU M'AURAS PAS !

 

 

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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 23:39
Dick Cheney
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Richard Dick Cheney
Richard Dick Cheney
Nationalité États-Unis États-Unis
Naissance 30 janvier 1941
Lincoln (Nebraska)
Carrière Homme d'affaires
Parti(s) Parti républicain
Plus haut poste (États-Unis États-Unis) 46e vice-président des États-Unis
20 janvier 2001
Prédécesseur Al Gore
Successeur  
Plus haut poste () 17e secrétaire à la Défense des États-Unis
21 mars 1989 - 20 janvier 1991
Prédécesseur Frank Carlucci
Successeur Les Aspin

Richard Bruce Cheney ['tchi:ni] (né le 30 janvier 1941), dit Dick Cheney, est un homme d'affaires et un homme politique américain, membre du parti républicain. Il est le 46e vice-président des États-Unis d'Amérique, en poste depuis 2001 aux côtés du président George W. Bush.

Sommaire

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Vie personnelle [modifier]

Dick Cheney est né à Lincoln dans le Nebraska et a grandi à Casper, Wyoming. Il est le fils de Richard Herbert Cheney, agent du département de l'Agriculture des États-Unis et de Marjorie Dickey Cheney.

Il excelle durant sa scolarité aussi bien en cours qu'en sport et est diplômé en 1959.

Il entre immédiatement dans la vie active en travaillant sur les lignes électriques de la compagnie locale d'électricité. Il intègre également Yale grâce à une bourse scolaire, mais c'est à l'université du Wyoming qu'il obtiendra sa maîtrise en science politique en 1966.

En 1964, il se marie avec Lynne Vincent, rencontrée au collège, et de laquelle il aura deux enfants, Elizabeth (née en 1966) et Mary (née en 1968).

Dick Cheney sera exempté de service militaire à cause de son statut d'étudiant et de jeune père de deux enfants en bas âge.

Il entre dès la fin des années 1960 dans la vie politique.

Carrière politique [modifier]

Dick Cheney (à gauche) en 1976
Dick Cheney (à gauche) en 1976

La carrière politique de Dick Cheney commence en 1969 dans l'administration de Richard Nixon, au sein même de la Maison Blanche.

Sous la présidence de Gerald Ford, Cheney devient Secrétaire général de la présidence. À cette époque, avec Donald Rumsfeld, secrétaire à la défense, il s'oppose à la politique d'apaisement d'Henry Kissinger que les deux hommes jugeaient trop molle à l'égard de l'Union soviétique.

En 1976, il dirige la campagne de Gerald Ford aux côtés de James Baker.

En 1978, Cheney est élu en tant que républicain au Congrès fédéral où il représente le Wyoming et sera sans cesse réélu jusqu'en 1989.

De ces années au Congrès, on lui reproche d'avoir refusé de voter en faveur d'un jour férié en l'honneur de la naissance de Martin Luther King, Jr. et d'avoir voté contre la création du département fédéral de l'éducation. On lui reproche également d'avoir voté contre l'imposition de sanctions économiques contre l'Afrique du Sud et le régime d'apartheid et d'avoir qualifié Nelson Mandela et l'ANC de terroriste et d'organisation terroriste.

Il s'est aussi illustré par la défense des intérêts pétroliers et du monde des affaires.

Portrait officiel du secrétaire à la défense
Portrait officiel du secrétaire à la défense

A partir de 1989, il devient le secrétaire à la défense du président George Bush père (1989-1993).

C'est dans cette fonction qu'il supervise l'opération « Juste cause » au Panama et l'opération « Tempête du désert » au Koweït en 1991, année où il reçoit la médaille présidentielle de la liberté pour avoir « assuré la défense de l'Amérique dans des temps de grands bouleversements internationaux ».

En 1993, Cheney rejoint le think tank (cercle de réflexion) néo-conservateur American Enterprise Institute (Institut de l'Entreprise Américain) après la défaite de George Bush à l’élection présidentielle.

De 1995 à 2000, il dirige la société d'ingénierie civile Halliburton spécialisée dans l'industrie pétrolière. Le fait que cette société ait pu décrocher de gros contrats en Irak en 2003 lui sera très fortement reproché par ses opposants politiques.

En 1997, avec Donald Rumsfeld et d'autres, il fonde le think tank néoconservateur PNAC (Project for the New American Century) - « Projet pour un nouveau siècle américain » - dont le but est de promouvoir le leadership global des États-Unis au XXIe siècle.

En 1998, il est un des signataires d'une lettre adressée à Bill Clinton pour demander le renversement de Saddam Hussein en Irak.

En 2000, en dépit d'une santé fragile suite à plusieurs attaques cardiaques, il se choisit lui-même pour être candidat républicain à la vice-présidence aux côtés de George W. Bush sous l'instigation de ce dernier, démissionne de ses fonctions à Halliburton et cède une grande partie de ses titres à des organismes de charité. La même année, Cheney rejoint comme membre le Conseil consultatif du Jewish Institute for National Security Affairs (JINSA) [1].

En janvier 2001, il devient vice-président des États-Unis.

Le vice-président [modifier]

Dick Cheney, Dennis Hastert et George W. Bush, Discours sur l'état de l'Union en 2003
Dick Cheney, Dennis Hastert et George W. Bush, Discours sur l'état de l'Union en 2003
Cheney et Berlusconi (à droite)
Cheney et Berlusconi (à droite)

Dès le début, Cheney l'expérimenté prend les choses en main et se révèle le vice-président le plus puissant que le pays ait connu jusque là. Il se charge de guider le jeune Bush encore novice sur de nombreux sujets de politique interne ou internationale.

Certains de ses détracteurs disent même qu'il est le véritable président des États-Unis, du moins dans les premiers mois de l'administration Bush.

Cheney prend en main la direction du groupe chargé du développement de la politique énergétique incluant parmi ses membres des dirigeants du groupe Enron en dépit de la faillite retentissante de celui-ci.

En juillet 2003, la Cour Suprême des États-Unis ordonnera au groupe de rendre public ses documents incluant des informations confidentielles sur la politique énergétique et la révélation de possibles conflits d'intérêts parmi les participants.

Le 11 septembre 2001, Cheney prend directement en charge la gestion de la crise suite aux attentats alors que le président est physiquement mis à l'abri et dans l'incapacité temporaire d'exercer ses fonctions.

Pendant un certain temps, Cheney sera lui aussi mis physiquement à l'écart pour éviter d'être au même endroit que le président et être avec lui la cible d'un attentat.

Le 29 juin 2002, Dick Cheney devient le second vice-président à exercer par interim la fonction de président pendant une hospitalisation du président Bush.

Ses détracteurs l'accusent d'avoir poussé le président à l'invasion de l'Irak en plaidant notamment pour une opération militaire contre Saddam Hussein sans la saisine préalable de l'ONU, d'avoir affirmé que le dictateur possédait des armes chimiques et bactériologiques et qu'il avait remis en route son programme de fabrication d'une bombe atomique.

Dick Cheney est accusé également d'avoir persisté à soutenir à tort de l'existence de liens entre le régime irakien et Al-Qaida et affirmer que les soldats américains seraient « accueillis en libérateurs » par la population.

Liens avec Halliburton [modifier]

Ses liens avec l'industrie pétrolière lui sont reprochés et il est accusé d'être intervenu pour que Halliburton, obtienne de gros contrats de fournitures aux armées et de reconstruction.

Cette accusation est sans doute la plus faible dans son dossier à charge car en dépit des vérifications les plus sévères, un seul document existe dans ce sens. C'est en l'occurrence un e-mail du Pentagone indiquant que « l'attribution d'un contrat de 7 milliards de dollars à une filiale d'Halliburton, sans appel d'offres, en mars 2003, a été approuvée à tous les niveaux, y compris le cabinet de M. Cheney ».

Le Pentagone exonère M. Cheney car ce « feu vert » demandé visait à s'assurer que Dick Cheney, susceptible d'être considéré comme responsable d'un traitement de faveur pour son ancienne entreprise, ne voyait pas d'inconvénient à ce que ce marché soit attribué sans mise en concurrence".

Dick Cheney a reçu près de 1 350 000 stock-options de la part de Halliburton[2], d'une valeur totale supérieure à 43 millions de dollars. Il aurait apparemment fait don de l'intégralité des gains à des organisations caritatives.

Le second mandat [modifier]
Dick Cheney et George W. Bush en 2006
Dick Cheney et George W. Bush en 2006

Le 22 juin 2004, en pleine campagne électorale, le franc parler connu de Cheney fait la une des journaux quand il injurie publiquement ("...go fuck yourself ") le sénateur démocrate du Vermont, Patrick Leahy, un de ses principaux détracteurs.

Le 2 novembre 2004, Dick Cheney est réélu au côté de George W. Bush.

En février 2005, il confirme qu'il ne sera pas candidat à la présidence en 2008.

L'affaire Valérie Plame [modifier]

En octobre 2005, Dick Cheney est accusé dans un article du New York Times d'avoir révélé à son chef de cabinet, Lewis Libby, l'identité d'un agent secret de la CIA, Valérie Plame. Il serait alors indirectement à l'origine de la divulgation criminelle à la presse de l'identité de cet agent. Cette affirmation du New York Times contredit les déclarations de M. Libby, qui dit avoir appris l'identité de Plame par des journalistes.

Révéler l'identité d'un agent de la CIA est un crime fédéral aux États-Unis alors que Dick Cheney est considéré comme un adversaire historique de la Centrale de renseignement dont il dénonce depuis la fin des années 1980 les échecs et les insuffisances (incapacité à prévoir la disparition de l'Union soviétique, incapacité de prévoir l'invasion du Koweït par Saddam Hussein, le peu d'informations sur l'arsenal irakien...). Il aurait ainsi tenté d'utiliser la CIA comme bouc émissaire pour avoir gonflé l'ampleur des programmes d'armes de destruction massive de Saddam Hussein et d'avoir fourni de faux renseignements au gouvernement sur l'achat d'uranium au Niger par l'Irak.

Lewis Libby a été inculpé le 28 octobre 2005 pour avoir révélé l'identité de Valérie Plame.

Affaire de la partie de chasse [modifier]

Le 11 février 2006, au cours d'une partie de chasse au Texas, en visant une caille, Dick Cheney blesse Harry Whittington, l'un de ses partenaires, un avocat de 78 ans.

L'information met 24 heures à filtrer et fait dans un premier temps l'objet de plaisanteries, de commentaires acerbes et d'humour ravageurs, du New York Times (« Le vice-président s'est apparemment comporté comme un adolescent qui pense que, s'il ne dit rien sur l'accident, personne ne s'apercevra que la portière de la voiture familiale a été arrachée ») à Jeb Bush arborant un badge humoristique en passant par David Letterman (« On n'a pas attrapé Ben Laden, mais on a eu un avocat de 78 ans »), l'humoriste Andy Borowitz (« Cheney blâme une erreur des services de renseignement ») jusqu'au sénateur démocrate Patrick Leahy, qui avait été insulté par le vice-président en juin 2004, estimant qu'il s'en était « finalement bien tiré ».[réf. nécessaire] L'on peut noter également l'apparition de Dick Cheney dans la série TV américaine Family Guy où il crible de balles Peter Griffin, protagoniste de cette série.

Le ton a brusquement changé, le 14 février, lorsque la victime de Dick Cheney subissait une crise cardiaque due à un plomb logé dans sa cage thoracique et descendu près du cœur.

Si le vice-président venait à être responsable d'un homicide involontaire, un grand jury devrait être réuni pour établir s'il y a eu négligence de la part de M. Cheney. [réf. nécessaire]

Attentat [modifier]

Le 27 février 2007, un attentat-suicide fit 23 morts et 20 blessés à l'extérieur d'une base militaire américaine en Afghanistan, visitée au même moment par Dick Cheney.[3] Un porte-parole des talibans revendiqua l'attentat pour son groupe et spécifia que Cheney était la cible visée par l'attentat.[4] Le vice-président dit avoir entendu l'explosion, mais se trouvait en sécurité à l'intérieur à ce moment-là.

Républicain politique [modifier]

Dick Cheney est avec Donald Rumsfeld catalogué en tant que républicain nationaliste, à ne pas confondre avec les néo-conservateurs avec qui il partage de nombreuses idées. Dick Cheney se définit lui-même comme étant « très à droite ».

Une de ses filles, Mary Cheney, est homosexuelle (et activiste) et, à la différence de M. Bush, Cheney estime que les régimes matrimoniaux relèvent des États et que le gouvernement fédéral n'a pas à s'en mêler.

Globalement, Dick Cheney est partisan d'un État aussi minimal que possible.

Il est un fervent adversaire du droit à l'avortement et en faveur des armes à feu de toutes catégories, y compris les balles perce-blindage.

Voir aussi [modifier]

Précédé par Dick Cheney Suivi par
Al Gore
Vice-président des États-Unis
depuis 2000
en cours de son second mandat
Jack Kemp
Candidat républicain à la vice-présidence
2000 et 2004
Sarah Palin
Frank Carlucci
Secrétaire à la défense
1989-1993
Les Aspin

Halliburton est une entreprise multinationale dont le siège se trouve à Houston (Texas) mais a annoncé le transfert à Dubaï.

Groupe de bâtiment et travaux publics, et exploitation pétrolière américain fondé en 1919 à Dallas, Texas par Erle Halliburton. Halliburton a eu pour PDG de 1995 à 2000 l'actuel vice-président américain Dick Cheney.

Halliburton fournit des services aux entreprises d'exploitation pétrolière mais n'est pas elle-même une société d'exploitation. Son origine et son siège sont Duncan, Oklahoma s'il n'y a pas eu de déménagement au cours de ces dernières années.

Sommaire

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Fournisseurs de l'armée américaine [modifier]

Guerre d'Irak [modifier]

Halliburton est passée du 19e rang des fournisseurs de l'armée américaine en 2002 au premier en 2003 après avoir bénéficié de juteux contrats dans des conditions douteuses, notamment pendant la guerre d'Irak.

Le président de la commission de contrôle du gouvernement à la Chambre des représentants, Henry Waxman, dénonça ces marchés attribués sans appels d'offres à l'entreprise Halliburton et sa filiale KBR. Le directeur de KBR de l'époque, Al Neffgen, a comparu devant la Chambre des représentants en 2004 pour défendre les surfacturations effectuées par Halliburton sur les services fournis à l'armée.

Le scandale de l'hôpital Walter Reed [modifier]

En février 2007, un scandale se développa à propos des conditions d'accueil des blessés de la guerre d'Irak. Or, une lettre de septembre 2006 par laquelle l'adjoint de général Weightman évoquait "un risque de défaillance des services de soins" en raison de la pénurie de personnel consécutive à une privatisation des services généraux de l'hôpital.

Cette privatisation a été réalisée par un contrat de 120 millions de dollars sur cinq ans pour assurer les services non médicaux et la maintenance des locaux. Ce contrat a été octroyé à l'entreprise IAP, dirigée par Al Neffgen, ancien responsable de KBR, filiale d'Halliburton.

Katrina [modifier]

Halliburton a obtenu des contrats de reconstruction à La Nouvelle-Orléans après le passage du cyclone Katrina en 2005.

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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 23:18

Le Groupe Carlyle est une société d'investissements américaine fondée en 1987.

Basé à Washington D.C., il est présent dans de nombreux domaines d'activités, comme l'aéronautique, la défense, l'industrie automobile et des transports, l'énergie, les télécommunications et les médias. Ses investissements sont essentiellement situés en Amérique du Nord, en Europe et en Asie du Sud-Est. Le groupe possède 75,6 milliards de dollars de capitaux propres[1] et il emploie plus de 515 professionnels de l'investissement dans 21 pays.

Les différentes entreprises de son portefeuille emploient quand à elles plus de 286 000 personnes dans le monde et Carlyle a environ 1 100 investisseurs répartis dans 31 pays à travers le monde.

Le groupe Carlyle est dirigé depuis janvier 2003 par Louis Gerstner, ancien patron d'IBM[2].

Sommaire

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Historique [modifier]

Carlyle a été créé en 1987, avec 5 millions de dollars, dans les salons du palace new-yorkais du même nom. Ses fondateurs, quatre juristes, dont David Rubenstein (ancien conseiller du président américain Jimmy Carter à la Maison Blanche), ont alors pour ambition - limitée - de profiter d'une faille de la législation fiscale. Elle autorise les sociétés détenues en Alaska par des Eskimos à céder leurs pertes à des entreprises rentables qui payent ainsi moins d'impôts. Le groupe végète jusqu'en janvier 1989 et l'arrivée à sa tête de l'homme qui inventera le système Carlyle, Frank Carlucci. Ancien directeur adjoint de la CIA, conseiller à la sécurité nationale puis secrétaire à la défense de Ronald Reagan. Ils ont partagé une chambre quand ils étaient étudiants à Princeton. Ils se sont ensuite croisés dans de nombreuses administrations et ont même travaillé, un temps, pour la même entreprise [3],[4].

En 1997, le groupe a acquis la société américaine United Defense, gros fournisseurs de l'armée américaine en véhicules de combat et en artillerie.

L'ancien site parisien de l'Imprimerie nationale (Convention, XVe arrondissement.)
L'ancien site parisien de l'Imprimerie nationale (Convention, XVe arrondissement.)

En juin 1999, il investit 1 milliard d’euros dans le quotidien français Le Figaro (devançant le Groupe Dassault) détenant ainsi 40% de l'actionnariat du quotidien (les 60% restant étant détenu par la Socpresse)[5] . En 1999, le groupe gérait plus de 4 milliards de dollars d'investissements dans le monde[6].

Dassault a progressivement repris en 2006 l'intégralité du capital de la Socpresse, maison-mère du journal Le Figaro, après être monté à 60% en mars 2004, après une première tranche de 30% en 2003.

En 2003, le groupe achète à l'État français les locaux de l'Imprimerie nationale, qui est démantelée, pour 85 millions d'euros. L'État lui rachète en 2007 ces mêmes bâtiments pour en faire le nouveau ministère des affaires étrangères, pour 376,5 millions d'euros, soit 4,5 fois le prix de départ après environ 120 millions d'euros de travaux.[7]

Annonce de la faillite de la filiale de fonds d'investissement Carlyle Capital Corporation (CCC) suite à la crise des subprimes le 13 mars 2008, ce qui n'aurait "pas d'impact mesurable" sur la situation financière du Groupe Carlyle. En effet grâce à un ingénieux système de cloisonnement des filiales, le groupe permet de préserver l'intérêt des actionnaires en diluant le risque financier sur la collectivité [8].

Principaux investisseurs et conseillers [modifier]

Le groupe a eu plusieurs membres prestigieux dont :

Carlyle n’est pas coté en bourse, et n’est donc non tenu de divulguer à la Securities and Exchange Commission (la commission américaine chargée de veiller à la régularité des opérations boursières) le nom des associés, des actionnaires, pas plus que leurs parts respectives.

Tous n'ont pas eu une part active au sein du groupe, certains noms célèbres de la politique et des affaires étant garants de la notoriété de l'entreprise dans le but d'attirer des investisseurs.

Controverse [modifier]

Le 11 septembre 2001, lors de l'attaque terroriste contre le World Trade Center à New York et le Pentagone à Washington, Carlyle réunit dans cette même ville plusieurs centaines d'investisseurs liés au groupe. Parmi les invités figurent entre autres George H.W. Bush, 41e Président des États-Unis et père du Président en exercice George W. Bush, et Shafiq Ben Laden, un demi-frère d'Oussama Ben Laden qui sera accusé de diriger Al-Qaida, la structure à l'origine de l'agression [9]. La proximité des noms Bush et Ben Laden en ce jour précis frappe les consciences, et révèle Carlyle au grand public.

La proximité de Carlyle avec la Maison Blanche, conjuguée au fait que le groupe possède des intérêts dans l'industrie de l'armement, provoque bon nombre de controverses. Le cinéaste Michael Moore l'a notamment dénoncé dans son film Fahrenheit 9/11. Il considère que le Groupe Carlyle profite de manière directe des guerres en Irak et en Afghanistan et indique qu'une partie de ses capitaux était détenue par des Saoudiens, appartenant notamment à la famille d'Oussama Ben Laden, et qui se sont débarrassé de leur participation suite à la révélation de cette situation[10]. Le Groupe Carlyle est suspecté aussi par certains journalistes indépendants comme François Missen qui a rédigé un ouvrage très complet intitulé Le réseau Carlyle : banquier des guerres américaines paru aux éditions Flammarion en 2004.

Données chiffrées [modifier]

Le groupe détiendrait 52 milliards d'euros d'actifs répartis dans 60 fonds, soit 774 transactions réalisés depuis 1987.

Son portefeuille immobilier est estimé à 20,3 milliards d'euros, dont 8,6 milliards investis en Europe (France, Italie, Allemagne, Espagne, Grande-Bretagne, Danemark et Finlande).

Notes et références [modifier]

  1. Carlyle Group website http://www.carlyle.com/eng/company/l3-company732.html
  2. The Carlyle Group Names Olivier Sarkozy Co-head of Global Financial Services Group, communiqué du groupe Carlyle, 3 mars 2008 (en)
  3. [1] (le site n'est plus disponible)
  4. L'Empire Carlyle sur Lemonde (nécéssite un abonnement).
  5. L'Expansion, 27 mars 2002, Le fonds Carlyle se retire du capital du Figaro
  6. abcd L'Expansion, 7 août 1999, Quel est ce mystérieux investisseur qui s'invite au « Figaro » ?
  7. L'imprimerie nationale livrée à la spéculation - l'Humanité
  8. (fr)faillite de la filiale Carlyle Capital Corporation
  9. Cf. Fahrenheit 9/11 de Michael Moore. Le Monde, L'Empire Carlyle, 30/11/2004, déjà cité. La famille Ben Laden a publiquement démenti être en relation avec Oussama Ben Laden.
  10. La famille Ben Laden solde en octobre 2001 les 2,02 millions $ d'investissements dans le groupe.

Voir aussi [modifier]

Articles connexes [modifier]

Liens externes [modifier]

Traduction du début : La guerre d'Irak ne semble pas du tout terminée, cependant la reconstruction semble avoir déjà recommencée. Cela crée une compétition internationale aux contrats, majoritairement remportés par des entreprises américaines. Le plus remarquable est que ces entreprises sont liées à des personnalités du monde politique et militaire américain. Y a-t-il un conflit d'intérêt, ou est-ce une nouvelle manière de faire du commerce ?-[un texte apparait avec l'inscription: 'Le triangle d'acier']- Une des compagnies agissant de cette manière est le Carlyle Group. Leur conseil d'administration est composé de George Bush père, James Baker III et l'ex-premier ministre John Major. Le Carlyle Group est une Banque d'investissement peu connue du grand public, qui est pourtant l'un des principaux investisseurs americains dans le domaine de l'industrie de défense, les télécom, services financiers. Qui est le Groupe Carlyle ? Qui est derrière ce nom ? Et de quel pouvoir Carlyle dispose-t-il ?

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